Comprendre la codification d’une puce d’identification

Il aurait été trop facile que ce mode d’identification n’ait pas sa face cachée ! Ensemble, essayons de la dévoiler et de la comprendre…

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Un peu d’histoire…
De 1986 à 1996 il existait sur le marché mondial quelques modèles de transpondeurs miniaturisés, injectables aux animaux, qui, s’ils faisait tous appel à la technologie dite RFID (Radio fréquence IDentification) n’étaient pas compatibles entre eux. La normalisation dite ISO 11784 et 11785 en 1996 a imposée un mode de fonctionnement qui rendait compatibles les transpondeurs et les lecteurs appelés aussi « scanner ».

De nombreux animaux ont été « pucés » dans le monde entier avant la publication de cette norme avec des transpondeurs qui ne sont donc pas conforme au standard actuel dénommé FDX B (fréquence de fonctionnement 134.2KHz).

Ces « puces » non conformes à la norme ISO sont dénommées FDX A (fréquence de fonctionnement de125 à 400KHz).

Aujourdhui encore certains pays n’impose pas la norme FDX B et continuent à utiliser des puces FDX A en particulier en Amérique du Nord.

En Europe tous les pays injectent des puces conforme à la norme ISO c’est à dire FDX B.

En raison de la diversité des puces FDX A et de leurs modes de fonctionnement différents les lecteurs qui sont actuellement sur le marché ne sont pas tous capable de lire certains modèles de ces puces FDX A.

Compte tenu de l’histoire vous pouvez donc être amené à être en présence d’un animal porteur d’une puce électronique mais dont la codification (numéro d’identification inscrit dans la puce et affiché par le lecteur) ne correspond pas à ce qui est inscrit dans la norme ISO.

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Des technologies différentes,  des normes non conformes, des lecteurs incapables de lire les données… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ??? 

Les lignes qui vont suivre doivent vous/nous permettre de déterminer précisément le type de puce injectée dans l’animal et de l’interpréter, si celle-ci est conforme à la norme ISO (15 chiffres).

Si le numéro de la puce est constitué de 10 chiffres :

Il s’agit d’une puce non ISO (dite FDXA) implantée avant la publication de la norme, c’est-à-dire avant 1996.

A notre connaissance, certaines puces non ISO ont cependant été implantées après 1996 essentiellement hors de la France, de la Belgique et de l’Espagne).

Si le numéro de la puce est constitué de 15 chiffres :

Il s’agit d’une puce ISO (FDXB). Ce devrait être le standard universel mais certains pays rechignent à adopter ce standard (Amérique du Nord et Mexique en particulier).

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En ce qui concerne la structure du numéro de puce, il était prévu initialement par l’ISO que les trois premiers chiffres correspondraient à la codification internationale des pays (cf liste des codes ISO par pays).

Mais cette réglementation évolue. Par exemple, la Grande Bretagne (code 826) a décidé d’abandonner la codification initiale et de fournir des puces aux vétérinaires codées différemment.

En France, la définition de la codification de la puce est conforme à la norme ISO et a été imposée par décret.

– 250 Code pays
– 25 Code espèce carnivore domestique (chiens, chats, furets,…)
– XX 2 chiffres Code fabricant délivré par le Ministère de l’Agriculture
– XXXXXXXX 8 chiffres Numéro unique d’identification de l’animal

Nous vous conseillons face à un numéro de puce, de lire les trois premiers chiffres.

Si le nombre constitué par les trois premiers chiffres est compris entre 910 et 985, il s’agit non pas du code pays mais du code fabricant.

Si le nombre est inférieur à 900, il s’agit vraisemblablement du code pays.

Enfin sachez que vous pouvez éventuellement obtenir des informations sur les puces autres que celles utilisées pour la France (code 250) en vous connectant sur la base de données :

www.europetnet.com

ATTENTION : l’analyse du code ne vous permettra pas de connaître le propriétaire du chien, ni le vétérinaire qui a effectué l’implantation de la puce.
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Par contre, vous pourrez avoir directement des informations sur le pays d’origine de l’animal, si la puce comporte le code pays ou indirectement via « EuroPetNet » si les trois premiers chiffres indiquent le fabricant et que celui-ci a transmis les informations à Europetnet.

En Belgique, les puces implantées aux animaux (même importés) sont enregistrées dans les bases de données de IdChips et de DogId (ex Abiec).

En complément de cet article, voyez également :  la puce électronique, ils l’ont dans la peau  . Vous y trouverez également les coordonnées de IdChips et DogId.

Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas simple… Si vous avez des informations susceptibles d’apporter un plus à cet article, informez-nous en via les commentaires pour que tout le monde puisse en bénéficier.

 

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